lundi 22 février 2016

Le forfait, c'est surfait ? (2)

On reprend

Bien. Nous avons posé les bases du partenariat lors de la partie 1.
Nous sommes désormais dans un cas représentatif d'un forfait.

Une course contre la montre dans laquelle les intérêts des 2 parties divergent

Le prestataire 

...engage des équipes, ce qui lui occasionne des coûts (ça parait évident). Chaque jour est désormais vécu comme une dépense.
Il presse donc le client de cadrer rapidement et précisément le besoin afin démarrer la réalisation sur une compréhension validée (validé est un mot "magique").

Le client

...a plutôt intérêt à ne rien oublier et à bien s'assurer que tout corresponde à son besoin avant de valider (mot magique) les "spécifications"

Et pour cause

  • Les "spécifications" représentent réellement la bible du fonctionnement du logiciel
  • Tout élément demandé une fois les spécifications validées (magique) entrainera...
    • Une "commande non prévue", bref un bon de commande additionnel. Fallait y penser avant de valider !

 Tout cela serait acceptable si...

Les spécifications n'étaient pas composées de plusieurs centaines de pages (!!!)
    • Facile à valider non ?

Bref

Une fois validé (ou "validé avec réserves", mot magique du client) :
  • Le prestataire réalise vite vite vite le projet pour rattraper le retard et note scrupuleusement toute nouvelle demande du client afin d'émettre un bon de commande
    • La qualité en prend forcément un coup
    • Le client se défend, c'est un forfait bon sang !
  • La tension monte

Stop

J'arrête là.
La tension monte (et je m'enflamme)

Comment réaliser un produit de qualité dans un situation où les conflits sont légions et le "partenariat" se résume à une jolie définition dans le dictionnaire ?

Non mais sérieusement, le forfait, c'est surfait...

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